31 oct. 2010

L'école provisoire

Les différentes classes


Classe de gym

A la fin de la journée

30 oct. 2010

Stéphane et Patrice, bénévoles

Stéphane

Patrice

Patrice et les travailleurs haïtiens : Genel, Réginal, Richardson et Jean-Renaud

Stéphane et Genel travaillent à la sous-couverture de la charpente.

La charpente du premier module
Début octobre, Stéphane et Patrice, charpentiers de St Barth, ont pris la suite de Rudi sur le chantier de l'école. Ils ont monté la charpente du premier module de l'école, qui abritera deux salles de classe, ainsi qu'une petite case à vocation de cuisine et réfectoire pour les travailleurs du chantier.

15 oct. 2010

Récit d'un bénévole : Rudi, 24 ans, né à St Barth, électricien





"J'ai toujours été attiré par le bénévolat, ce n'est pas la première fois que j'en fais. J'aime le côté "donner de son temps, de son travail et de son savoir-faire" plutôt que de donner de l'argent, c'est plus concret. D'autant plus avec les Haïtiens, qui vous montrent tout de suite leur reconnaissance, ça fait vraiment plaisir.
Le travail sur le chantier n'a pas été plus difficile à Haïti qu'ailleurs, seulement, on sait qu'on n'est là-bas que pour quelques jours, alors on se donne à fond. Cela ne laisse évidement pas beaucoup de temps pour aller à la rencontre de la culture haïtienne, mais les Haïtiens ont un contact très franc, ce qui m'a permis d'échanger beaucoup avec tous ceux que j'ai rencontré (entre le Français, mon Créole St Barth et leur Créole Haïtien, on se comprenait très bien !).
La vie en Haïti m'a fait penser à ce que pouvait être la vie à St Barth quand mes grands-parents étaient jeunes, sans tout le confort moderne auquel nous sommes habitués, c'était comme un retour dans le temps.
Tous les matins, sur le chemin du chantier, j'étais accompagné par tout un groupe d'enfants, tous curieux de moi. Ils sont évidement très demandeurs, mais toujours dans la bonne humeur, jamais avec agressivité. Je n'ai pas éprouvé de sentiment d'insécurité (bien-sûr, je ne suis pas sorti me promener dans les rues la nuit !).
L'ambiance sur le chantier était vraiment très bonne, et l'accueil des sœurs formidable. J'ai fait la connaissance de sœur Madeleine, qui a été institutrice à St Barthélemy de 1971 à 1977 : c'était très drôle d'entendre des anecdotes sur des gens de ma famille qu'elle a eu comme élèves !
J'ai beaucoup aimé la cuisine haïtienne, concoctée par les sœurs et leur cuisinière. Le plat le plus surprenant que l'on m'aie servi : du giraumont aux pattes de poules ! Et je n'avais jamais goûté autant de sortes de bananes différentes.
C'est une expérience que je referais volontiers : quand on revient de là-bas, on aborde la vie différemment."

12 oct. 2010

Rudi, bénévole

Rudi et les sœurs de l'ordre de Saint Paul de Chartres
Le container envoyé par le Lion's Club

Le groupe électrogène, qui alimente le chantier.

L'école provisoire.

L'école provisoire après la mini-tempête (elle n'aura duré qu'une heure !)
Rudi, bénévole, est parti dix jours en septembre. Durant son séjour, il aura réalisé l'installation électrique du chantier (groupe électrogène, accumulateurs), vidé et inventorié un container et remis en place tout ce qui s'est envolé et arraché lors d'une mini-tempête, notamment la classe provisoire, installée sous des bâches.

10 oct. 2010

Premiers bénévoles, premiers travaux




Nos premiers bénévoles sont partis au mois d'avril pour commencer les premiers travaux : Philippe, Anne, Sophie, Thierry, Xavier, Michel, Marco, Domingo et Chantal. Certains ont nettoyé le terrain, vidé et inventorié un container de matériel envoyé de Saint Barthélemy par le Lion's Club, pendant que les autres, avec le concours des travailleurs haïtiens engagés par l'association, construisaient la case qui sert maintenant de logement aux sœurs. En effet, le séisme ayant totalement détruit leur couvent, celles-ci campaient depuis plus de de deux mois sous des tentes.

2 oct. 2010

Cahier des charges pour la construction



L’étude de construction est basée sur un souhait d’artisans de Saint Barthélémy, voulant mettre à profit leur savoir-faire quand aux constructions anti-cycloniques et anti-sismiques. Ce projet a été étudié par un architecte, Nicolas Gessat, ayant déjà travaillé dans la reconstruction d’urgence, allié à des charpentiers-menuisiers de l’île.

Les décisions ont été d'ordre pratique et technique, à savoir :
- chaque projet sera étudié après une observation sur place des sites (topographie, superficie, étude des sols, étude des besoins réels sur place ) et reconstruction dans le style local et traditionnel.
- résistance des matériaux en terme d’intempéries (maçonnerie, charpenterie).
- achat des fournitures sur place pour l'essentiel (en provenance des Etats-Unis et comparables à ce que nous trouvons à St Barthélemy) pour relancer l’économie locale.
- simplification de la fabrication pour une rapidité d'exécution.
- amélioration des conditions sanitaires (douches, toilettes sur fosse septique) .
- utilisation des ressources naturelles (récupération d’eau de pluie, panneaux solaires pour l’électricité), préservation de la végétation et des arbres.

Le projet, bien que simple au départ, laisse la place à des aménagements progressifs en terme d’isolation, d'agencement, de décoration,… en particulier selon l’évolution des budgets.