24 févr. 2011

Jean-Renaud dit "Nono"

Jean-Renaud a été embauché par BKMH pour travailler comme charpentier sur le chantier. Il a fait une école de menuiserie, mais avant le séisme, il travaillait dans un super-marché, qui a été détruit. Il habite dans un camps avec sa famille.

18 févr. 2011

Construction de cases particulières

Monsieur Pierre et sa famille, devant leur case en construction.

Madame Jacqueline.

La case de Madame Jacqueline.

La case de Madame Délivrance, en cours de construction. Derrière, la case de Monsieur Pierre.

En plus du chantier de l'école des Sœurs, l'association BKMH a également travaillé à la rénovation ou à la construction de cases particulières, pour des familles dont l'habitat a été sinistré lors du séisme.
Le premier de ces chantiers a été la case de Monsieur Pierre, père de Réginal, un des peintres embauchés par BKMH pour l'école. Monsieur Pierre et sa famille, 15 personnes au total, n'avaient plus de toit. Il a fallu refaire toute la maçonnerie (en faisant appel à Bozor, un maçon local), la charpente et la couverture.
Ensuite, l'association a travaillé sur la case de madame Jacqueline, connue par l'intermédiaire des sœurs : à moitié détruite, le sol y est en permanence couvert par 15 cm d'eau qui s'écoule de la case voisine, inhabitée depuis le séisme (les propriétaire sont décédés). Didier et les travailleurs haïtiens y ont construit une mezzanine, afin que Mme Jacqueline et ses trois filles puissent jouir d'un endroit sec dans la maison. Il est en projet de lui monter une deuxième petite case à côté de la première, qui reste malgré tout insalubre.
Le troisième chantier commencé est celui de la case de Madame Délivrance, qui fait la cuisine dans la rue près de l'école des sœurs. Elle est propriétaire d'un petit terrain, mais sa case a été entièrement détruite par le tremblement de terre. L'association est en train de lui monter une petite case de 30 m2.
La mise en route de tous ces petits chantiers a été rendue possible par des dons que nous avons reçus ces dernier mois : la construction ou reconstruction d'une petite case coûte entre 2500$ et 5000$. Merci aux donateurs, grâce à eux, trois familles ont retrouvé un toit.

16 févr. 2011

En attendant le container

Vue des bâtiments 3, 1 et 2 en cours de construction.

Pose des planches de rive sur le bâtiment 1.

Pose des pré-cadre pour les futures fenêtres.

Le bâtiment 1 avec sa première porte.

Arnaud et Romain et l'équipe agrandie.
Après Régis, Jean-Pierre, Richie et Johann, ce sont Gatien et Fabienne, puis Arnaud et Romain (qui en est donc à son deuxième voyage) qui ont pris le relais à Delmas 31. Le container n'est toujours pas sur le chantier, son arrivée étant quotidiennement annoncée pour le lendemain.  Comme il est impossible de trouver du contreplaqué T1/11 sur l'île, les bénévoles n'ont pas pu attaquer la couverture des bungalows, aussi ont-ils continué à monter la structure des bâtiments 1 et 3. Bilan, tous les bâtiments de l'école sont maintenant érigés ! Reste à les couvrir, les fermer et les peindre.

14 févr. 2011

Oriani, le village dans la Forêt des Pins

Une famille à la campagne.

Une case en torchis avec toit en palmes de coco.

Un potager.

Un jardin.

Irrigation par collecte des eaux de pluie.
Dans le cadre de la distribution de chaussures récoltées à Saint Barthélemy (un grand merci à tous, nous avons reçu plus de 100 paires), Régis, Jean-Pierre, Richie et Johann ont eu l'occasion de visiter Oriani, un village dans la montagne, dans la Forêt des Pins, à environ 100 km au Sud-Est de Port Au Prince. Ils ont été frappés par la beauté des petites cases haïtiennes traditionnelles, ainsi que par le contraste entre le chaos de Port Au Prince et l'harmonie qui se dégage de ces lopins de terre entretenus avec soin.

7 févr. 2011

Fonctionnement du réseau d'eau de l'école

Tranchée pour le collecteur des eaux pluviales, entre les plots de fondation du futur bungalow 3.

Lave main en béton dans les toilettes.

Mise en place des collecteurs au pied des bungalows, en vue de leur connexion aux descentes de gouttière.


La toiture 4 pans "type St Barth" est terminée. On attend maintenant les tôles pour la couvrir

Raccordement des collecteurs d'eau pluviale dans la citerne.
Le terrain de l'école des Sœurs ne dispose ni de réseau d'eau, ni d'électricité. Il était donc nécessaire de prévoir un système de collecte des eaux pluviales. Les toitures de chaque bungalow seront raccordées par des tuyaux enfouis dans le sol à une citerne de 150 m3, située en bas du terrain, sous le bungalow n°6. Les eaux ainsi collectées alimenteront les sanitaires. Ce dispositif sera complété d'une pompe à main, permettant d'acheminer l'eau de la citerne à un petit réservoir dans la toiture des toilettes.

5 févr. 2011

Nouvelle équipe, nouveau bungalow

Arrivée de la relève.

Ancrage sur les plots de fondation et pose des premières solives du bât. 1.


Richie attaque la toiture du bat. 1.

La structure du bât. 1 une fois montée.






L'équipe ayant pris la relève de Dino à la fin du mois de janvier était composée de pas moins de quatre bénévoles : Régis, Jean-Pierre, Richie et Johann. Les matériaux de construction (bois, tôles, éléments de menuiserie…) envoyés de St Barthélemy par container n'étant toujours pas arrivés sur le chantier (le container est arrivé à Port Au Prince à la fin du mois de janvier, mais des formalités administratives le retiennent toujours à la douane), la nouvelle équipe s'est chargée de monter la toiture des toilettes, d'attaquer l'ossature du 5ème bungalow (bât. 1 sur le plan de masse), ainsi que d'enfouir les collecteurs d'eau pluviale et de les raccorder à la citerne sous le bungalow 6.

3 févr. 2011

Dino, bénévole

Dino et Nono posent l'habillage extérieur du bât. 2 en T 1/11.

Pose de la sous couverture sur le bât. 2.

Après une journée de peinture, pause méritée pour Dino, Nono et Réginal.

Le chantier génère des vocations.

Les projections de cinéma du soir.
Dino, charpentier de Saint Barthélemy, est parti dix jours à Delmas 31, à la suite d'Arnaud et de Fabrice. Les bénévoles de BKMH partent normalement par équipe de deux, mais faute d'autre volontaire pour ces dates précises, Dino y est allé seul. Et si par moment il n'aurait pas refusé un peu de compagnie, cela ne l'a pas empêché d'abattre le travail d'une équipe : il a réalisé la sous-couverture ainsi que les habillages muraux du quatrième bungalow (bât. 2 sur le plan de masse), et a chapeauté la peinture des deuxième et troisième bungalows.
Dino a eu beaucoup de succès avec les enfants de Delmas 31, et pour cause : après leur avoir fabriqué des jouets en bois, il leur a projeté un film sur son ordinateur. La séance de cinéma du soir est vite devenue une institution (Dino possède toute une collection de westerns spaghetti, Tenrence Hill et compagnie, et si les enfants ne comprenaient pas tous les dialogues en Français, les scènes de bagarres déclenchaient systématiquement l'hilarité générale).

2 févr. 2011

Visite de Jacmel, par Arnaud et fabrice

Le marché de Jacmel.

Les rues de Jacmel, témoins de la splendeur passée de l'île.

Rue de Jacmel.

Un atelier de couture.

Plage de Jacmel : Haïti, c'est aussi la Caraibe…
Durant leur séjour à Haïti, Arnaud et Fabrice ont eu l'occasion de visiter Jacmel, ville de la Côte Sud de l'île. Les photos qu'ils en ont rapportées nous emmènent loin des clichés actuels sur Haïti.